lundi 28 avril 2014

Un joli projet à soutenir : Charlette et Juliotte, location de vaisselle vintage

Peut-être connaissez-vous déjà Charlotte, la créatrice de la jolie marque Tangerinette. J'ai eu la chance de faire la connaissance de la douée et sympathique Charlotte au marché de Noël DaWanda à Bruxelles l'année dernière, et nous nous sommes croisées plusieurs fois depuis.

Charlotte partage avec sa sœur Juliette la même passion pour les objets anciens. C'est en imaginant leurs mariages que les deux sœurs ont eu l'idée de Charlette et Juliotte : le premier service en France de location de vaisselle et de décoration vintage pour événements, ou comment s'offrir de la vaisselle de rêve pour une fête réussie dans les moindres détails, tout en limitant l'investissement.
La location de vaisselle, ça marche pour les mariages, baptêmes, communions, bar mitzvahs, repas, anniversaires, séances photo… Pour tout, en fait ! :) Ce concept, encore inédit en France, cartonne aux Etats-Unis.

http://fr.ulule.com/vaisselle-vintage/

Après avoir passé plusieurs mois à peaufiner leur projet, Charlette et Juliotte se lancent dans l'aventure et ont mis en place un appel à financement participatif. Leurs soutiens recevront de nombreux cadeaux et contreparties, dont un atelier DIY qui aura lieu à Lille.
Lancé il y a un mois, le projet a déjà récolté 57 % des fonds, et il reste encore 26 jours. Tout est possible, grâce à vous !

Vous aussi, soutenez Charlette et Juliotte :

http://fr.ulule.com/vaisselle-vintage/
 Juliette & Charlotte

Retrouvez Charlette et Juliotte :

En plus, jusqu'au 4 mai vous pouvez participer à un chouette concours sur leur page Facebook pour gagner un lot d'une valeur de 100 €. Allez hop, rendez-vous ici !

location_vaisselle_vintage_mariage

Merci d'avance pour elles, je croise les doigts,
leur joli projet mérite vraiment de voir le jour !
Des bises.
Dorothée.

dimanche 27 avril 2014

Etsy treasury : Sunday morning

Avec ce dernier treasury en date, Sunday morning, j'en profite pour vous signaler une nouvelle fonctionnalité de l'application TreasuryBox : il est désormais possible de créer une image d'un treasury directement depuis Etsy.
Pour ceux qui ont suivi mon dossier sur les treasuries Etsy, ce n'est plus la peine, donc, de passer par le site Treasurypin. Et pour ceux qui n'ont pas suivi (les deux du fond), voici les deux articles du dossier sur les treasuries Etsy : Partie 1 & Partie 2.

Pssssst, si vous ne connaissez pas encore Etsy, 4 € sont offerts sur votre premier achat sur le site, simplement en suivant ce lien : http://etsy.me/1okmRl2 !

Bon dimanche !

https://www.etsy.com/treasury/ODcwNjAzOHwyNzIzNTMyNTAz/sunday-morning

vendredi 25 avril 2014

Les Folles Marquises dans Elle !

Je suis ravie de vous montrer mon bref portrait dans le magazine Elle (édition Lille) paru aujourd'hui, dans un dossier spécial Côte d'Opale. L'occasion d'officialiser ma boutique www.lesfollesmarquises.com, de vous annoncer mon prochain salon : les journées du fait-main à Calais, et aussi de partager mes coups de cœur : Dissident Sheep, Grand-Mère m'a dit, ou encore Touche Finale.

J'y figure aux côtés d'autres talents locaux, notamment Amélie et Thomas de La Folle Adresse (une boutique à la sélection pointue), à Boulogne / Mer.

Merci Elle !



 La photo d'origine
Photo, makeup, stylisme ©Jeanne Boutesocq

mercredi 23 avril 2014

Giveaway time

Edit du 05/05/2014.
Le giveaway est maintenant terminé.
Merci à tous les participants, et félicitations aux heureuses gagnantes !
Les noms des gagnantes sont écrits après leur lot.

Envoyez-moi vos coordonnées par mail à lesfollesmarquises(at)gmail.com !


Pour fêter le lancement de la boutique lesfollesmarquises.com, je vous propose un giveaway pour tenter de gagner les dernières nouveautés Les folles Marquises : des cartes postales, des badges et des miroirs de sac !
 
 Les cartes postales
 
Pour participer, une seule chose à faire : laisser un commentaire sous cet article en disant quel produit vous préférez dans la boutique, et éventuellement pourquoi.
Ce n'est pas obligatoire, mais si vous le souhaitez, vous pouvez partager le giveaway sur Facebook ou Twitter. Et pour me suivre, vous pouvez aussi vous abonner à la newsletter !

1er lot
un lot de six cartes postales
un miroir de poche et son étui
un lot de six badges 38 mm au choix
Valeur 31,50 €
Gagné par Maud

 
2ème lot
un lot de six cartes postales
un lot de six badges 38 mm au choix
Valeur 25 €
Gagné par Miss Chocorêve

 3ème lot
un lot de six cartes postales
un miroir de poche et son étui
Valeur 16,50 €
Gagné par Léa Devic

4ème lot
Au-delà de 100 participants, j'offrirai un cadeau-surprise à un quatrième gagnant !

Le giveaway est ouvert jusqu'au dimanche 4 mai à minuit. Les gagnants seront choisis grâce au site random.org et annoncés sur le blog le lundi 5 mai.
Attention, je ne retiendrai pas les participations des concouristes en série, afin de privilégier les gens qui s'intéressent vraiment à mon travail.

Bonne chance !
 Badge Poca

 Miroir de sac Audrey

* * *

Et n'oubliez pas, jusqu'au 27 avril à minuit,
les frais de port sont offerts dans la boutique avec le code OPENING.

 

vendredi 18 avril 2014

Ouverture de la boutique en ligne Les folles Marquises

Quoi de mieux pour continuer à fêter le premier anniversaire de mon entreprise que de vous annoncer l'ouverture officielle de la boutique en ligne www.lesfollesmarquises.com1?
Je suis heureuse de vous inviter enfin chez moi, dans une boutique épurée et minimaliste, fidèle à mon univers !

Vous trouverez dans la boutique des classiques comme les boucles d'oreilles Gouttes, mais aussi des nouveautés, comme les premières cartes postales Les folles Marquises : une mini-série de six cartes à offrir telles quelles ou avec un mot doux (pour la fête des mères par exemple) ou à garder pour soi ! Les cartes sont disponibles individuellement ou par lot de six ici.


Vous pourrez aussi retrouver en boutique une série de badges avec de nouvelles illustrations, et de mignons miroirs de sac. Je vous ferai les présentations dans un prochain article.
Badge Happy

C'est aussi le dernier moment pour vous offrir un bijou Jolie Poupée, car j'arrête cette série pour me consacrer aux futures collections, très différentes de ce que vous avez pu voir jusqu'à présent (y compris dans les matériaux). Ces nouveaux bijoux seront disponibles très bientôt, j'ai vraiment hâte de vous les montrer !

Et pour fêter l'ouverture de la boutique, les frais de port sont offerts pendant neuf jours, jusqu'au dimanche 27 avril minuit, avec le code OPENING.2

http://www.lesfollesmarquises.com
Cliquez sur le logo pour vous rendre dans la boutique.

Dorothée.

1 Je continue à vendre sur les plateformes, mais je privilégierai désormais la boutique.
2 Frais de port offerts à partir de 10 € d'achat jusqu'au 27/04/14 minuit.

samedi 12 avril 2014

Séance photo

Pour une publication prochaine dans un célèbre hebdomadaire, j'avais besoin d'un portrait professionnel. Aussi, vendredi dernier, nous avons improvisé une séance photo avec mon amie Jeanne, créatrice de la marque Dissident Sheep.






Cela fait longtemps que j'ai envie de vous parler de Jeanne. Nous nous sommes connues début 2013 : après avoir vu ma boutique sur A little Market et découvert que nous vivions dans la même ville, Jeanne m'a contactée. Nous avons sympathisé immédiatement, entre autres parce que nous partageons la même passion pour notre travail et la même ambition pour notre marque, même si nos travaux sont très différents, puisque Jeanne a fait le choix de la haute-couture. Comme nous avons toutes les deux quinze idées à la minute, nous nous retrouvons souvent pour des brainstormings fructueux.

Comme moi, Jeanne est issue d'une reconversion. Elève (sur)douée, promise à un "brillant avenir" tout tracé, elle a claqué la porte de Sciences-Po juste avant la fin de ses études. Autodidacte, elle a créé son entreprise l'année dernière. Outre son savoir faire-incroyable, l'une des choses que j'admire le plus chez cette jeune créatrice est sa détermination sans faille.
Ses multiples compétences dans d'autres domaines : écriture, marketing, photographie, coiffure, maquillage... , alliées à une excellente connaissance de la mode, portent le moindre détail de son travail à un très haut niveau.
Ce sont des gens comme Jeanne qui (re)donnent leurs lettres de noblesse au fait-main.

Les bijoux de Jeanne sont en broderie de perles et soutache, et demandent des dizaines voire des centaines d'heure de travail, selon les bijoux. Elle ne fait que des pièces uniques : colliers plastrons, bracelets manchettes, bagues, boucles d'oreilles, avec des matériaux de haute qualité : perles japonaises, cristaux Swarovski, cuir, soutache (fabriquée à Calais).
Jeanne travaille aussi sur commande et réalise par exemple des bijoux pour des évènements.




http://www.alittlemarket.com/bracelet/fr_sea_urchin_bracelet_brode_haute_couture_-8220499.html
 Sea Urchin, bracelet manchette, par Jeanne Boutesocq / Dissident Sheep

mercredi 9 avril 2014

Première bougie et remise de diplôme : l'heure du bilan

L'année dernière, j'ai obtenu un prêt d'honneur suite à la création de mon entreprise, et hier soir avait lieu la cérémonie de remise des diplômes, avec petite intervention devant les officiels, etc. Cela venait clôturer en beauté la première année d'activité de mon entreprise.

En effet, il y a tout juste un an, je créais mon entreprise, Les folles Marquises, sous sa forme actuelle, mais le chemin pour arriver jusque-là a été long !

Je vais tenter ici de résumer mon parcours jusqu'à aujourd'hui, en espérant que cela pourra aider de futurs créateurs d'entreprise parmi vous, ou répondre aux questions que vous vous posez (à mon sujet ou au vôtre !).

 Hier soir avec mon amie Jeanne, créatrice des bijoux Dissident Sheep,
et nos diplômes délivrés par Initiative Calaisis


2011

Depuis des mois, je mûrissais la décision de quitter mon travail d'architecte. En effet, après m'être entêtée à mener à bien mes études, obtenir mon diplôme d'architecte, puis à trouver un travail dans une agence, j'ai fini par me rendre compte que :
 
1) Je n'étais pas assez passionnée par l'architecture. Or, si on veut réussir dans un domaine, il faut lui appartenir corps et âme !
 
2) Je détestais travailler pour quelqu'un et obéir aux ordres.
 
Au fil des mois, ce travail s'était mis à peser si lourd que j'ai frôlé la dépression, je pleurais tous les soirs en rentrant du bureau, j'étais devenue incapable de faire mon travail correctement... Bref, le lundi 2 janvier 2011 (à 10h17), j'ai respiré un grand coup et poussé la porte du bureau de ma patronne pour lui annoncer mon intention de partir. En dix-neuf mois passés dans l'agence, c'était la première fois que j'étais aussi sûre de moi.
Par bonheur, ma patronne a accepté tout de suite la rupture conventionnelle. En sortant de son bureau, j'avais retrouvé mon sourire perdu depuis des mois, et j'étais fière d'avoir osé me confronter à cette femme de tête. C'était une petite victoire qui m'a aidé à reprendre confiance en moi. Mes dernières semaines dans l'agence ont été longues, mais à nouveau je voyais la vie en rose. Pour l'anecdote, le dernier projet sur lequel j'ai travaillé est un crématorium...
Bien entendu, tout le monde m'a prise pour une folle de renoncer à un CDI plutôt bien payé. Mais pour la première fois de ma vie, j'avais décidé de n'écouter que moi !
Je n'avais pas d'idées très précises quant à l'avenir, mais j'allais avoir trente ans, on n'a qu'une vie, et j'avais décidé de ne pas la gâcher en faisant quelque chose que je n'aime pas !


Mars 2011-Mai 2012
 
Je suis auto-entrepreneur. Je m’étais lancée alors que j’étais encore salariée, hop, en cinq minutes sur internet, juste pour donner un aspect légal à ce qui était un loisir depuis des années, mais sans vraiment savoir ce qu'était une entreprise. Je cherchais en parallèle et sans grande conviction un travail dans le graphisme.

Peu à peu, ne trouvant pas de travail, j'ai commencé à réfléchir : si créer était ma passion, pourquoi ne pas essayer d'en faire un métier ? C'était un pari, car depuis toujours on me serinait qu'un métier créatif n'est pas un vrai métier, que c'est impossible d'en vivre. Je n'ai même pas pu passer le bac arts appliqués que je convoitais (au lycée, je me laissais mollement porter par les évènements).
J'ai donc arrêté de chercher un hypothétique job dans cette ville sinistrée, et j'ai décidé de me lancer à fond dans mon projet. Mais, à part améliorer mon savoir-faire, je n'ai jamais vraiment réussi à développer mon activité, car, même si on en porte le titre, on ne devient pas entrepreneur par magie avec un clic sur internet.

Je ne me posais pas les bonnes questions : que vendre, à qui, où, comment ? Ni même des questions aussi cruciales que : qui suis-je et qu'est-ce que je veux vraiment ?

A cette époque, j'ai quand même accompli  un vieux rêve : écrire un livre sur la pâte polymère (qui est sorti un an et demi après, quand même...).

Rapidement, j'ai frôlé de gros ennuis financiers, car un statut d'autoentrepreneur, même avec zéro revenu, est incompatible avec un statut de demandeur d'emploi et donc une indemnisation par Pôle Emploi. Soit j'arrêtais tout et j'avais des aides et je pouvais continuer à vivre en "passant mes journées devant la télé", soit je devais trouver un job à côté (mission impossible à Calais) et donc renoncer à mon projet. La situation paraissait inextricable, et j'ai fini par exposer mon problème dans cet article, ce qui m'a permis de recevoir de nombreux conseils de créateurs d'entreprise. C’est comme cela que j’ai découvert qu’il existait des organismes pour aider les jeunes créateurs d’entreprise, comme la BGE, les couveuses d'entreprises, etc. Enfin, une lueur d'espoir ! Je suis tellement reconnaissante envers une entrepreneuse de Boulogne sur Mer qui a pris le temps de tout m'expliquer au téléphone. 
Et bon sang, je m'en veux tellement de m'être lancée tête baissée dans un projet déjà pas facile, sans chercher aucune aide. J'ai perdu un an, je suis passée à côté de l'ACCRE, j'ai failli perdre mes indemnités Pôle Emploi durement acquises.
N'écoutez jamais les gens qui vous disent de vous inscrire au plus vite (j'ai déjà entendu ça lors d'une conférence sur la création d'entreprise, c'est honteux !), une entreprise, c'est un engagement lourd, ça se mûrit, ça s'étudie. Ça devient votre vie, que vous le vouliez ou non (Et il vaut mieux le vouloir, sinon vous allez être TRES malheureux !).
Si vous avez un projet, mettez toutes les chances de votre côté : faites-vous accompagner !


Mai-juin 2012
 
J'ai contacté la BGE et la Couveuse Littoral Opale pour leur exposer mon projet et mes difficultés, et j'ai rencontré les personnes ultra-compétentes qui allaient m'accompagner tout au long de l'aventure.
Parallèlement à mes démarches pour être aidée, en mai a eu lieu le tout premier salon de créateur organisée par ce qui deviendra Made in Calais (et le premier évènement de ce type à Calais). Mes bijoux ont eu beaucoup de succès, ce qui a contribué à me donner confiance en moi et en mon projet (surtout après des années de marchés de Noël et de marchés d'artisans déprimants à se pendre...).


Juin 2012
 
J'ai suivi une formation intensive d'une semaine dispensée par la BGE : "Devenir chef d'entreprise". Cela m'a appris beaucoup de choses et permis de rencontrer d'autres futurs entrepreneurs.
J'ai aussi mis fin à mon statut d’autoentrepreneur (il faut être sans statut pour entrer en couveuse).


Juillet 2012 - mars 2013 : La Couveuse Littoral Opale
 
La couveuse est une association qui aide les porteurs de projet à tester leur idée grandeur nature sans prendre les risques liés à la création d'une entreprise. Il y a des couveuses un peu partout en France, chacune a un mode de fonctionnement spécifique.
La couveuse de Calais a une capacité de douze à quinze entrepreneurs à l'essai. La durée d'incubation va de un mois à un an. En sortant de couveuse, on peut choisir de créer son entreprise, ou au contraire, si le test n'a pas été concluant, décider de ne rien entreprendre.
Avec la couveuse de Calais, tout le chiffre d'affaires généré est bloqué jusqu'à la sortie de couveuse, mais les charges de fonctionnement sont remboursées au couvé tous les mois. A la sortie, environ 50 % de l'argent restant, le bénéfice, est reversé au couvé, le reste servant à couvrir les frais de la couveuse : comptable, assurance, etc.
Une chose essentielle à savoir : le chiffre d'affaires étant bloqué, il faut absolument avoir de quoi vivre pendant la durée du séjour en couveuse. De mon côté, j'ai pu bénéficier de la fin de mon allocation de retour à l'emploi presque jusqu'à ma sortie de couveuse.

Après le montage de mon dossier avec l'aide de la BGE, je suis passée devant une commission de professionnels (incluant banquier et assureur) pour expliquer mon projet, insister sur ce que pouvait m'apporter la couveuse, et montrer mes produits. Le jury a été séduit par mon projet.

En couveuse, j'ai bénéficié d'un accompagnement personnalisé avec une conseillère au top : Élodie Muys, dynamique, efficace, disponible, et super sympa ! Je la voyais en entretien individuel entre une à deux heures par semaine, et pouvais aussi lui téléphoner en cas de problème ou pour des questions urgentes.

La couveuse, ce sont aussi des ateliers mensuels sur différents thèmes : les tarifs, les assurances, la banque, la communication..., et un petit-déjeuner mensuel avec tous les porteurs de projet, qui permet de mieux se connaître et d'échanger sur l'avancement de nos projets.

Techniquement : j'utilisais le numéro SIRET de la couveuse, je bénéficiais de leur assurance, des services de la comptable, etc.

Grâce à ce programme de choc, j’ai acquis des réflexes et automatismes indispensables à la gestion d’une entreprise, j’ai appris à valoriser mes produits, fixer mes tarifs, rédiger des conditions générales de vente, établir devis et factures, garder la trace de tous mes achats, etc. Et surtout, j’ai appris à me considérer comme une véritable chef d’entreprise !
J'ai été tellement convaincue par l'expérience que je n'arrête pas d'en parler autour de moi, du coup plusieurs de mes amis créateurs ont décidé d'entrer en couveuse eux aussi. Je leur souhaite une réussite maximale !
 
Je suis sortie de la couveuse après neuf mois (chiffre symbolique...) car j'avais atteint la limite de chiffre d'affaire. Je n'ai pas hésité un instant à créer mon entreprise immédiatement.


Avril 2013

Après de nombreuses démarches administratives, j'ai créé mon entreprise Les folles Marquises sous la forme d'une entreprise individuelle, avec un régime micro-social qui me permet d'avoir une comptabilité simplifiée et des cotisations proportionnelles à mon chiffre d'affaires (comme pour une auto-entreprise). Il sera temps ensuite d'envisager un changement de statut.
Je suis inscrite à la fois à la Chambre des Métiers et de l'Artisanat et à la Chambre de Commerce et de l'Industrie de Calais, et je suis toujours accompagnée par Fabien Oudart, mon dynamique conseiller à la BGE.


25 juin 2013 : le prêt d'honneur Initiatives Calaisis

Après plusieurs rendez-vous avec l'efficace Jean-Michel Lemaire d'Initiatives Calaisis pour le montage de mon dossier, je suis passée devant la commission d'attribution de prêt d'honneur (le jour de mon anniversaire !). L'enjeu est de taille : j'ai fait une demande de prêt de 6000 € pour l'achat de matériel (ordinateur, appareil photo, logiciels, etc), et une subvention DRAC de 2000 € est aussi en jeu.
Lorsque je suis entrée dans la salle, le jury a entonné "Joyeux anniversaire !" :D Après avoir présenté mon projet et répondu aux questions de l'impressionnant comité composé d'une quinzaine de professionnels : banquiers, assureurs, comptables, président d'Initiative Calaisis, etc., le verdict tombe dans la journée : mon projet a convaincu le jury, je vais pouvoir bénéficier d'un prêt d'honneur, à 0 %, remboursable sur trois ans. Une aide précieuse, et aussi une reconnaissance gratifiante par des professionnels de mon activité plutôt hors-normes.


Avril à décembre 2013
 
Les neuf premiers mois de mon activité se passent à merveille. La réalité rattrape mes rêves : je commence à pouvoir vivre de mon travail.
En mai, je suis allée à Paris pour le salon Pop Up et la Foire de Paris, et ça a très bien marché. J'ai eu la chance de rencontrer la créatrice Natacha Plano que j'admire beaucoup et qui m'a fait beaucoup réfléchir au devenir de mon entreprise.
Le bilan à la fin de l'année : mon chiffre d'affaires a été légèrement supérieur à mon prévisionnel, même si les fêtes ne se sont pas passées pas aussi bien que je l'espérais.
En effet, en 2013, j'ai aussi testé mes limites : j'ai voulu faire trop de choses et multiplié les casquettes, au détriment de mon activité de créatrice, et j'ai fini l'année sur les rotules. Ateliers, démonstrations, vie associative... Tout ça, c'est fini ! Cela bouffe mon temps, mon énergie, et ne valorise pas mes produits ni l'image de ma marque. Après avoir testé ces pistes pour diversifier mes revenus, maintenant j'en suis certaine : je suis créatrice avant tout, pas enseignante ni démonstratrice ! Bien sûr, c'est mon point de vue, et chacun mène sa barque comme il l'entend.


2014
 
Après les soldes, les trois premiers mois ont été calmes. En janvier, j'étais pleine de bonnes résolutions et de beaux projets, mais à être sur trop de fronts à la fois, je me suis vite sentie engluée et impuissante, complètement submergée. Après un ras-le-bol général, j'ai pris plusieurs décisions radicales, qui vont me permettre d'alléger mon emploi du temps et aussi la charge mentale que je pouvais avoir.

1) Je vais céder ma place de co-présidente de Made in Calais, car je n'arrive plus à gérer (dans le désordre) le blog / la page Facebook / la newsletter / la comptabilité / les relations avec l'extérieur (dont malheureusement beaucoup de sollicitations manquant de sérieux pour du travail non rémunéré alors nous nous revendiquons association de créateurs professionnels), les organisations et visuels d'évènements, les questions d'autres personnes qui souhaitent créer une association / boutique éphémère...
Made in Calais, en plein essor, est une activité totalement bénévole qui se fait de plus en plus au détriment des Folles Marquises. J'ai donc dû trancher, même si cette décision m'attriste car je me suis énormément investie dans l'association, et Made in Calais m'a beaucoup aidée à me faire connaître localement. La transition se fera cet été, après les deux derniers évènements sur lesquels je travaille : les journées du fait-main en mai et un salon à Eastleigh en Angleterre, début juin. Mais je compte sur l'équipe de choc pour continuer à faire du super boulot !

2) Je canalise mon énergie : faire chaque chose en son temps, et pas tout en même temps
Cette année, je voulais tout : nouvelles collections de bijoux, papeterie, textile, illustration... Résultat : je me suis sentie complètement impuissante et découragée. J'ai donc décidé que développer le textile serait reporté à l'année prochaine, au moins. Il faut être ambitieux, mais aussi, réaliste !

3) Je vais déléguer une partie de mon travail, ce qui prendra la forme d'une collaboration avec des artisans locaux. C'est la seule solution pour a) me dégager du temps et b) avoir suffisamment de stock pour répondre à la demande de plusieurs points de vente.
Je me suis posé beaucoup de questions : si je sous-traite, serai-je encore une vraie créatrice ? Suis-je capable de mener en parallèle une activité commerciale et une carrière d'artiste, et est-ce cohérent ? Est-ce éthique d'avoir plus de deux points de vente ? ;) Etc.
En regardant des gens que j'admire, je ne peux que répondre : oui , définitivement ! Je pense (dans des registres très différents) à Natacha Plano, Koralie et Supakitch et leur marque Métroplastique, Isak, Depeapa, Oelwein...
Sous-traiter une partie de mon travail est la seule façon pour que Les folles Marquises deviennent ce dont je rêve. Et pour le côté éthique, ce n'est pas difficile, il suffit que je reste fidèle à mes convictions : petites séries, fabrication locale, matériaux naturels et respectueux de l'environnement (bois, céramique...).

Prendre ces trois décisions a eu des effets immédiats : l'esprit plus léger, j'ai avancé bien plus vite en trois semaines qu'en trois mois, en contactant/rencontrant les fournisseurs, finalisant mes dessins, travaillant sur ma boutique en ligne, etc. Et j'ai enfin retrouvé l’inconscience l'optimisme à tout épreuve qui me caractérise !


Et la suite ?

Malgré un début d'année au ralenti, le bilan est plutôt positif :
- Depuis janvier, la marque Les folles Marquises est officiellement déposée à l'INPI.
- La boutique en ligne ouvre dans quelques jours.
- Dans quelques jours aussi seront disponibles mes toutes premières cartes postales et de nouveaux badges.
- Une nouvelle collection de bijoux verra le jour prochainement.
- La deuxième édition de mon livre sort très bientôt, la première étant maintenant épuisée !
- A partir du 15 mai, deux de mes créatures seront exposées à la galerie Arludik à Paris aux côtés d’œuvres sélectionnées par l'immense Barbara Canepa, à l'occasion de l'exposition sur la collection Métamorphoses (Je vous en reparlerai). Donc en mai, je vais à Paris, bien sûr ! :) Ça, c'est un méga gros accomplissement en tant qu'artiste, le truc tellement énorme qu'il faut se pincer pour y croire quand ça vous tombe dessus ! Comme quoi, tout est possible !
- Et l'année prochaine : objectif salons pros pour trouver de jolis points de vente !


ALORS ?

Le parcours de mon entreprise est intimement lié à mon cheminement personnel, et vice versa. Je n'ai plus peur de mes convictions, de mes choix de vie professionnels ou personnels. Depuis trois ans, je me suis affirmée, j'ai mûri grâce à mon projet. Les obstacles ont renforcé ma détermination.

Quelle différence avec la fille effacée que j'étais, excessivement émotive, peu sûre d'elle, incapable de parler en public (je n'ai jamais dit que j'étais bonne oratrice, mais maintenant au moins j'ose parler !) ou de défendre ses idées (parce que je n'y croyais pas). J'écoutais trop les autres, et pas du tout ma voix intérieure, je voulais faire plaisir à tout le monde, et pendant des années j'ai été malheureuse (pour ne pas dire carrément dépressive).

On n'a qu'une vie, mon credo est qu'il faut la vivre pour soi avant tout. Et si on est heureux, ça se voit et se ressent ! Je suis plus ouverte aux autres (avec mes limites, mais maintenant que je les connais, je ne me déteste plus pour ne pas être "la fille la plus sociable du lycée") mais je sais aussi mieux repérer les relations toxiques (et couper court tout de suite). Je suis heureuse.
Bon, un peu moins pendant quelques mois, car mon compagnon est actuellement en vadrouille en Amérique du Sud, mais il accomplit lui aussi son rêve et je suis très heureuse pour lui.

Plus de trois ans après avoir changé de vie, plus que jamais, je sais que c'était la meilleure décision de ma vie. Parfois, je m'en veux d'avoir attendu trente ans pour arriver à me trouver, mais l'important est de SE TROUVER, et non pas QUAND (il faudrait que j'écrive un manuel New age, un des ces jours...).

Il y a encore tellement de choses à accomplir, mais la vie est une aventure, et les choses n'auraient pas la même saveur si tout arrivait trop facilement ! Pour rien au monde, je ne reviendrais en arrière.

Un énorme merci à tous ceux qui m'ont aidée et continuent à m'aider dans cette folle aventure ! Et spéciale kassdési à Jeanne, qui a su prendre la bonne décision beaucoup plus tôt que moi !

Je vous donne rendez-vous l'année prochaine ?

Dorothée.

mardi 8 avril 2014

Lilla Rogers Make Art That Sells Bootcamp - Mois 2

Me revoici, pour vous parler du deuxième mois du bootcamp Make Art That Sells organisé par Lilla Rogers.

Le thème de mars était les fameuses "jellies", ce dessert anglais plus célèbre pour sa consistance que pour ses qualités gustatives.

J'ai d'abord fait une petite recherche de références, que j'ai rassemblées dans un board  sur Pinterest. En gros, les jellies, ce sont des couleurs vives, de la transparence, du mouvement, un petit côté vintage, et un aspect plus ou moins appétissant (mention spéciale aux morceaux en gelée...).


Cette débauche de sucre et de gélatine m'a donné envie de me remettre à l'aquarelle (médium avec lequel j'ai produit quelques croûtes il y a une quinzaine d'années, ce qui m'en avait un peu dégoûtée).

Je n'ai pas fait grand chose la première semaine (ni la deuxième d'ailleurs), donc lorsque je me suis enfin mise au travail, j'avais déjà connaissance de toutes les instructions. Je ne voulais pas "tricher" mais, inévitablement, en voyant ce que postaient les autres dans le groupe Facebook, je me suis doutée qu'il était question de motifs pour du textile et de couleurs pastels.

Il s'agissait en effet de créer un motif pour du textile, avec les coordonnés si on le souhaitait (c'est à dire d'autres motifs assortis), et éventuellement mis en scène (ex : sur un tablier de cuisine ou une nappe...), la présentation finale devant rester claire et lisible, pour donner envie de cliquer dessus, y compris une fois réduite en miniature dans la galerie.

La palette qui nous a été donnée ce mois-ci a été surnommé palette "nougat" : des demi-teintes douces et pastels, tout en délicatesse.
Lilla nous a même donné une grille composée de cinquante-six petits carrés à remplir chacun d'une couleur différente réalisée à partir des trois primaires et sans utiliser de noir, avec pour conseil de faire l'exercice à l'acrylique.
C'était très chouette de mettre les "mains" dans la peinture à nouveau (du coup j'ai craqué cette semaine pour un coffret de quarante tubes de peinture acrylique, vous verrez à la fin de ce post...).

Voici ce que j'appelle une palette motivante. 

Contrairement aux jolies couleurs du nougat, le thème de la gelée ne m'inspirait pas beaucoup, comme en témoigne ma première planche de croquis à l'aquarelle, pas très enthousiasmante.

BOF

Après avoir vu sur le groupe Facebook une jelly-personnage, je me suis dit que je devais oser plus de liberté, quitte à sortir du thème (ce qui en plus était tout à fait autorisé). J'ai donc fait une planche de mignonnes petites jellies et tasses personnifiées à ma manière.


Ce n'était pas forcément ce que je voulais pour mon motif mais au moins je me suis lâchée et cela a permis aux idées de venir enfin. Et puis elles sont mignonnes, quand même, ces petites tasses !
Cela m'a débloqué, et j'ai commencé à chercher comment rendre la transparence et le côté vintage.
Les dessins ci-dessous sont mis dans l'ordre chronologique. Ce que j'ai trouvé intéressant dans cet exercice, c'est que j'ai vraiment constaté une progression de mes croquis.

Rien de très emballant sur cette feuille, mais le thème des tâches de couleur avec
une superposition de motifs au trait commence à apparaître.

Je commence à combiner tâches de couleur, motifs blancs et dessin au trait (le machin vert à droite). Enfin ça devient intéressant !

Dans le groupe Facebook, j'ai vu un joli motif avec des verres, et j'ai voulu explorer un peu le sujet.
C'est ce qui est génial avec le groupe : on s'inspire les uns les autres (ou non), mais de cette inspiration mutuelle naît à chaque fois une surprise, quelque chose de complètement nouveau !

Deux gâteaux apparaissent (sur la gauche), qui vont déterminer la suite.
Mais j'ai aussi eu envie de voir ce que pouvaient donner des gâteaux vus de dessus.
J'ai aussi fait des essais avec des tranches de fruits (ou d'oignon...).

J'ai voulu combiner tâches de couleur, motifs blancs et dessin au trait dans mes gâteaux vus de dessus. Je n'ai pas retenu cette piste, mais l'idée était intéressante.
Notez au passage que je suis incapable de dessiner un cercle...

Enfin, en me penchant sur les planches précédentes, j'ai fait mon choix dans ce qui m'interpellait et j'ai continué à développer. Vous remarquez la progression ?
Après avoir exploré la piste des verres, celles des gâteaux vus de profil, et celles des gâteaux vus de dessus, j'ai finalement retenu pour l'essentiel les gâteaux vus de profil, combiné aux verres.

Comme vous pouvez le voir, il y a à boire et à manger dans mes croquis, l'essentiel étant qu'un "style" a commencé à se dégager. Après une période de tâtonnement à la mise en route, plus je dessinais, plus mes idées étaient claires. En fait, comme pour beaucoup de choses, le principal est de commencer !

* * *

Quand j'ai eu remplis huit feuilles de papier aquarelle, j'ai tout scanné. Au départ, je voulais utiliser mes dessins tels quels pour créer mon motif. Mais, grosse déception, les couleurs vives et pleines de nuances qui me plaisaient dans mes aquarelles étaient complètement délavées par le scanner.
Mes dessins tout délavés. :(

Le rendu était si mauvais que j'ai tout redessiné sur l'ordinateur. L'avantage d'avoir vectorisé les dessins est que j'ai pu ensuite jouer avec les couleurs et modifier facilement la couleur du fond et de chaque gâteau individuellement, pour avoir le meilleur équilibre possible entre la forme des gâteaux, leur taille et leur couleur.


Après avoir testé plusieurs couleurs, j'ai retenu un fond bleu gris. Pour ajouter un peu de complexité, j'ai placé quelques lignes pointillées en arrière-plan.

Comme le motif était un peu statique, j'ai décalé une ligne sur deux.
Comparez l'effet entre un motif aligné au dessus et un motif décalé en dessous.


* * *

Voici ma présentation finale. J'ai fait au plus simple. Comme je préparais un salon cette semaine-là, je n'ai pas eu autant de temps que je souhaitais pour compléter mon motif avec des coordonnés ni pour le mettre en scène.


Vous pouvez admirer les œuvres des tous les artistes dans la galerie de mars. Il y a vraiment des choses magnifiques ! C'est fascinant de voir les variations qu'on peut obtenir autour d'un thème et d'une palette.

* * *

Les conclusions que je tire de ce deuxième mois.

1) Il ne faut pas remettre sans cesse à plus tard, l'angoisse de la page blanche ne fait qu'augmenter. Au contraire, il faut se lancer au plus vite.

2) Les avantages de dessiner beaucoup et sans contrainte : les idées se font plus précises, des choses auxquelles on n'avait pas pensé surgissent du néant, on se surprend soi-même, on finit par avoir le choix entre beaucoup de choses, ce qui permet de retenir le meilleur.

3) Travailler pour ce projet m'a donné des idées et des éléments de base pour de nouveaux projets. De tous mes croquis, il y a beaucoup d'éléments que je n'ai pas retenus pour le motif final, mais que j'aimerais exploiter pour dessiner d'autres motifs par exemple.

4) Pouvoir échanger avec d'autres artistes via le groupe Facebook est une chance incroyable. Une énorme richesse naît de l'inspiration mutuelle et des conseils échangés.

5) Je dois me lâcher davantage, j'ai encore plein de préjugés et je m'enferme moi-même dans un carcan. Je dois me rappeler que TOUT est possible.

* * *
 
Pour ceux qui sont restés jusqu'au bout, voici ma dernière acquisition !

dimanche 6 avril 2014

Comment ça marche : Etsy - les treasuries 2/2

Voici la deuxième partie du dossier sur les treasuries Etsy. Retrouvez la première partie ici. Avez-vous mis à profit la semaine qui s'est écoulée pour vous y mettre ?

Au programme aujourd'hui : comment donner plus de visibilité à vos treasuries et comment faire pour que vos produits aient plus de chance d'être sélectionnés pour des treasuries.
 
A la fin de l'article, vous trouverez une sélection d'outils très pratiques pour créer et partager vos treasuries, ainsi qu'une liste d'articles pour aller plus loin.

https://www.etsy.com/treasury/ODcwNjAzOHwyNzI1ODQyNTc2/a-little-touch-of-spring

* * *
 
Comment avoir plus de visibilité ?

Alors, pour avoir plus de visibilité, c'est simple, il faut être visible ! :D
Et comment être visible, me direz-vous ?

Informer les créateurs
Les créateurs dont vous sélectionnez un produit le voient théoriquement dans leur fil d'actualité, mais il est vivement conseillé de leur envoyer aussi un message. Cela peut se faire, soit manuellement, à chaque créateur un par un (très fastidieux), soit automatiquement, à tous les créateurs d'un seul coup, à l'aide de l'extension Treasurybox par exemple.
Les créateurs, s'ils sont séduits par le treasury, peuvent l'ajouter à leur favoris en cliquant sur l'icône en forme de cœur. Ils peuvent aussi laisser un petit mot de remerciement dans les commentaires. Si d'aventure les créateurs veulent en savoir plus sur vous ou votre boutique, il leur suffit de suivre les liens figurant en bas du treasury.
En retour, vous aurez plus de chance d'être vous-même choisi pour figurer dans les treasuries d'autres créateurs.

La viralité
Quand vous créez un nouveau treasury, les membres qui vous suivent le voient aussi dans leur fil d'actualité. Plus on a de "followers", plus le treasury a de chances d'être vu. Donc, je radote, mais il faut soigner la première ligne du treasury, pour donner envie de cliquer !
Et quand un membre ajoute votre treasury à ses favoris, à leur tour, tous ses followers le voient dans leur fil d'actualité...

Partager sur les réseaux sociaux
Ensuite, il est possible de faire la promotion de son treasury sur les réseaux sociaux grâce aux boutons Twitter, Facebook et Pinterest. Vous pouvez aussi partager vos coups de cœur sur votre blog !

Faire partie d'une team
Les teams (ou équipe) sont des groupes d'entraide et de discussion sur Etsy. Les créateurs s'y regroupent par centres d'intérêt. Il y en a des milliers. Certaines teams sont géographiques (exemple : Communauté française d'Etsy), d'autres sont thématiques (exemple : The achromatics), etc., avec en général comme but commun l'entraide et la promotion de leurs membres. Certaines teams sont "relax", d'autres imposent un certain nombre de treasuries par mois, c'est très variable.
Chaque team a ses propres mots-clés. Lorsque l'on crée un treasury pour une team, il faut sélectionner un nombre donné de créations chez des membres de la team et utiliser ses mots-clés. Après publication, il ne faut pas oublier de poster le lien du treasury dans le forum de la team concernée. Ainsi, les autres membres de la team vont le voir et éventuellement l'ajouter à leurs favoris.
Faire partie d'une team prend du temps, il faut bien réfléchir avant de s'engager, par exemple : "Serai-je capable de créer deux treasuries par semaine ou plus ?". Mais c'est un vrai plus pour le développement de sa boutique.
On pourrait approfondir pendant des heures le sujet des teams, mais je ne me considère pas encore assez calée pour le faire. Le mot à retenir est : solidarité !

Etre pertinent
Par exemple, créer des treasuries en fonction des saisons, des fêtes à venir, une couleur tendance. L'équipe Etsy informe régulièrement les créateurs des tendances à venir.
Pour avoir des chances d'apparaître en page d'accueil d'Etsy Europe, il y a quelques règles à respecter :
- Au moins huit articles doivent venir d'Europe.
- Tous les articles doivent être livrables dans au moins un pays d'Europe.
- Seize articles au total dans le Treasury.
- Tagger le treasury avec le mot-clé "EtsyEUR"

  
* * *

Et la grande question : comment avoir ses produits sélectionnés pour des treasuries ?
 
La qualité des photos
Les photos sont primordiales. Si vous avez de beaux produits mais des photos de mauvaise qualité, il y a peu de chance que vos créations soient retenues pour des treasuries. Evitez aussi les filigranes. Je n'approfondis pas car il ya quantité d'articles sur le sujet.

Avoir de beaux produits.
Ca aide ! ;) (mais ça ne fait pas tout)

L'importance des mots-clés (à nouveau)
Choisir des mots-clés descriptifs et pertinents, sans oublier les "team tags" 'qui vont permettre aux autres membres de la team de trouver facilement vos produits pour leurs treasuries), ni le nom de votre boutique (cela permet de vous retrouver plus facilement avec le moteur de recherche d'Etsy).
 
Faire partie d'une ou plusieurs teams
Voir plus haut.

Créer des treasuries ;)
La base !

https://www.etsy.com/fr/treasury/ODcwNjAzOHwyNzIzMjA0NjI5/white-gold

* * *

Quelques outils gratuits
 
Pour créer des treasuries
Le tout nouveau Treasurybox, conçu par Brittanysbest, facilite la création des treasuries (ce qui pouvait être une tâche assez fastidieuse auparavant). Une extension de Google Chrome bien pratique, qui vous dit par exemple si vous avez deux produits de la même boutique dans votre treasury ou bien si un produit sélectionné a déjà été vendu.
Je l'ai testé il y quelques jours pour la première fois, et j'adore ! J'ai mis trois fois moins de temps à créer mon treasury et envoyer un message aux créateurs. Et pour la première fois, j'ai trouvé mon treasury canon ! ;)
Pour en savoir plus, c'est sur le blog : http://brittanysbest.com/treasurybox-chrome-extension/. Et pour installer l'extension Google Chrome directement, c'est ici.
La (toute petite) contrepartie : le mot-clé treasurybox sur chacun de vos treasuries.

Pour partager ses treasuries sur Pinterest
Certes, un bouton de partage Pinterest est bien présent sur la page des treasuries, cependant, vous vous rendrez vite compte qu'il ne permet d'épigler qu'une seule image à la fois, ce qui est fort dommage, avouons-le.
Heureusement, il existe le site Treasurypin, bien pratique pour créer une (jolie) image à partir de votre treasury et ainsi le partager facilement sur Pinterest ! Un exemple concret : mon board Etsy Treasuries.

Pour insérer un treasury sur votre blog
Il y avait un super outil qui ne fonctionne plus pour le moment car Etsy a changé son code. Voici quand même le lien : http://redrowstudio.com/tools/treasury.php.
Si vous vous sentez une âme de programmeur, le code est disponible publiquement pour "réparation" car son auteur n'a hélas pas le temps de le corriger.

* * *

Des articles pour aller plus loin
Etsy blog : Treasury, un outil fun et utile sur le blog d'Etsy
Etsy blog : Les clés d’un treasury réussi
Discussion sur la page de la communauté française d'Etsy : Votre Treasury en page d'accueil Etsy France

Sur Handmadeology (en anglais)
Tips for getting your Etsy treasury on the front page
How to get featured in thousands of Etsy treasuries

Vous trouverez ici la liste des treasuries les plus récents ou les plus populaires.
C'est toujours utile de voir ce qui fonctionne.

Enfin, la pratique !
Pour créer un treasury, rendez-vous ici : https://www.etsy.com/treasury/new

* * *
 
Avec tout ça, vous n'avez plus d'excuse pour ne pas devenir LA star d'Etsy ! 

Si vous avez apprécié ce dossier spécial treasury, n'hésitez pas à le partager.

Si vous avez une boutique sur Etsy, laissez-moi votre lien dans les commentaires et j'irai vous rendre visite.

Si vous ne connaissez pas encore Etsy, je vous offre 4 € sur votre premier achat sur le site, simplement en cliquant sur ce lien : http://etsy.me/1okmRl2 !

Bonne semaine !
Dorothée.

* * *

Et pour les curieux, voici mes treasuries sur Etsy.

P.S. Si vous constatez un oubli ou un erreur de ma part, n'hésitez pas à m'en faire part. Je suis ouverte à toute suggestion.
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